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Même un peuple qui semble mort
Même un peuple qui semble mort
est comme un feu
qui éclaire et réchauffe.
Les bûches s’entrecroisent et se consument,
elles sont
les êtres humains qui se contemplent,
se donnent et se reçoivent,
marchent,
non pas dans une direction inconnue,
bien plutôt vers chaque visage
si proche
si semblable !
Le peuple, et sa vie,
sont dans ces regards qui vont et viennent.
Leur rencontre s’accomplit
dans l’instant où ils s’immobilisent,
où ils créent le lieu
qui devient
la maison de leur dignité,
l’échange
de leurs pas,
qu’ils se lèvent de l’orient ou de l’occident,
de leurs yeux,
qu’ils brillent vers les uns ou vers les autres,
dans la nuit et dans le jour.
Ici
leur temps
demeure,
comme la lumière qui porte le feu,
comme le feu qui porte la lumière,
comme le lieu
où ils ne cessent de marcher,
où ils ne cessent de rester.
Maison chaleureuse
comme la terre infinie.
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Commentaires
1GerardDimanche 17 Mai 2020 à 09:53MERCI, pour ce regard lumlneux sur la pandémie qui nous touche partout.Répondre
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