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Lorsque nous sommes devenus pour ainsi dire silence, nous avons entendu l’écho sans cesse renouvelé de la lumière. Les images et les sons se sont mêlés et modifiés les uns les autres. Nos sens ont acquis des dimensions inouïes. Nous sommes restés sur place, à contempler un paysage illimité.
Volontairement inexistants afin que cette vue puisse s’offrir continuellement, nous nous sommes retrouvés au centre de la scène, comme si ce cadeau inestimable était seulement pour nous. Dans un mouvement de l’invisible, un entretien à trois se déroulait. Tous les vents soufflaient dans cette direction. Le paysage nous accueillait dans son infinité. Le silence, dont nous étions des parcelles, dans son immensité enveloppait la lumière.
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